Salut tout le monde,
Certains diront que je suis bien moins assidu dans l'écriture que ma douce... Pas faux, désolé! Je me rattrape.
Voici quelques nouvelles:
Certains diront que je suis bien moins assidu dans l'écriture que ma douce... Pas faux, désolé! Je me rattrape.
Voici quelques nouvelles:
- Commençons, en bon Français, par le plus important, et ce qui rassure les grand-mères: la bouffe. Première feijoada completa (cliquez sur le lien)dans une famille brésilienne: c'est fait! La feijoada est le plat national brésilien, et comme vous pouvez le voir, mieux vaut ne pas avoir prévu grand chose juste après. Autre particularité: les fruits abondent. Des fruits exotiques connus en France (goyave, par exemple), mais aussi des choses qui ne s'exportent pas trop. Par exemple la guarana, dont on tire un soda caféine très populaire, ou les baies d'açaï, dont on peut faire une sorte de sorbet très nourissant. Beaucoup de découvertes culinaires en perspective...
- Inévitable: la première caipirinha. Vous me connaissez, eh bien c'est fait aussi (même fait et refait)! On rappelle le principe: c'est un peu comme le tipunch que tous les marins (et surtout les franco-trondheimois) affectionnent: du citron vert, du sucre de canne, et de la cachaca, le rhum local. La seule différence, c'est que contrairement à Trondheim, où il neige en mai, ici, on rajoute de la glace. Les bières d'ici sont bonnes aussi. Légères!
- Passons aux choses pratiques. Depuis mon arrivée à Rio, je squattais dans la famille d'une fille que je ne connaissais ni d'Ève, ni d'Adam, mais de Marie (cette blague était bien pourrie, vous m'en excuserez). En plus de me laisser squatter chez elle, la demoiselle m'a bien aidé dans ma quête d'un appartement. Pas facile quand tout est en portugais! Surtout que le plan que j'avais prévu depuis la Norvège s'est avéré être un fiasco. Mais finalement, j'ai trouvé un chez-moi dans le quartier de Catete, qui se situe, si vous jetez à coup d'oeil sur cette carte , pas très loin de Flamengo. C'est proche de mon travail, à Botafogo, pas très loin non plus du centre festif et culturel, c'est un quartier relativement sûr, et bien servi en boutiques en tous genres.
- J'ai pu commencer à utiliser les rudiments de brésilien que j'avais appris en Norvège. Pas si facile, parce qu'ici comme en Norvège, les dialectes sont rois. Et le dialecte de Rio, comme celui de Trondheim, c'est pas le plus facile pour le débutant. M'enfin, on va s'en sortir.
- Sinon, à cocher aussi: la première sortie en surf! Réveil 6h samedi, RDV à 8h sur la plage de Barra da Tijuca (aussi visible sur la carte). Pour s'y rendre, on traverse forêt de Tijuca. C'est incroyable: une vraie forêt, vraiment touffue, en pleine ville de Rio. Le contraste entre cette forêt, la mer, les montagnes, notamment le fameux pain de sucre et le paysage urbain donne vraiment du charme à Rio.
D'ailleurs, "contraste" c'est peut-être le mot qui décrit le mieux le Rio que j'ai vu pour l'instant. Contraste de couleur, puisqu'il y a de tout ici: des gringos comme moi, des noirs descendants des esclaves africains, des indiens de la forêt amazonienne, et tous les mélanges possibles et imaginables . Le contraste le plus malheureux est bien sûr celui de richesse, qui fait que Rio est une ville peu sûre. Il faut bien se rendre compte qu'une paire de Nife ou un polo Lacostre représentent pour certains un mois de salaire. Donc il faut faire gaffe, appliquer des règles simples qui diminuent fortement les chances de se faire ennuyer. Mais vivre avec ces règles est pesant, et rien ne garantit qu'on ne se trouve pas au mauvais endroit, au mauvais moment.
Le contraste le plus frappant, c'est peut-être justement celui qui existe entre cette réalité et l'attitude des Cariocas que j'ai rencontré: joie de vivre, chaleur, humour, serviabilité, sans attendre quoi que ce soit en retour. Vu l'environnement dans lequel ils vivent, c'est franchement admirable. Une belle illustration du "Attitude is everything", promu par une boite norvégienne, et une belle leçon pour nous Français, râleurs professionnels.
Voila pour ce soir. Pas trop de photos, désolé. Comme dit, c'est pas évident de se balader partout avec l'appareil bridge ou le PC portable, surtout sans encore trop connaitre le coin. Mais ca viendra surement dans un prochain post. Bon réveil la France, et bonne journée la Corée!
Thomas.
Le contraste le plus frappant, c'est peut-être justement celui qui existe entre cette réalité et l'attitude des Cariocas que j'ai rencontré: joie de vivre, chaleur, humour, serviabilité, sans attendre quoi que ce soit en retour. Vu l'environnement dans lequel ils vivent, c'est franchement admirable. Une belle illustration du "Attitude is everything", promu par une boite norvégienne, et une belle leçon pour nous Français, râleurs professionnels.
Voila pour ce soir. Pas trop de photos, désolé. Comme dit, c'est pas évident de se balader partout avec l'appareil bridge ou le PC portable, surtout sans encore trop connaitre le coin. Mais ca viendra surement dans un prochain post. Bon réveil la France, et bonne journée la Corée!
Thomas.
Bon c'est bon ??? T'as fini ??? Ahhh ben dis donc, il était temps, j'ai un canard laqué sur le feu moi !! :-D
RépondreSupprimerBen dis donc, ça à l'air sympa ce pays quand même ! Flippant, mais sympa !
Enjoy
---> Sam