Sur mon VISA de travail brésilien apparait une petite note, m'indiquant qu'il faut me présenter à la police fédérale dans le mois qui suit mon arrivée. Soit. Je profite du fait qu'un collègue doive s'y rendre pour chercher son permis de séjour, et je l'accompagne. C'est à l'autre bout de Rio, près de l'aéroport international, il faut donc prévoir une bonne demi-journée.
Arrivé sur place, on me remet une feuille qui contient la liste de toutes les pièces à produire. Déja on se demande pourquoi cette liste n'est pas disponible sur internet, ou pourquoi on nous la remet pas dès notre arrivée au Brésil. Ca pourrait permettre de tout préparer avant de venir, voire d'éviter de se déplacer pour rien!
Arrivé sur place, on me remet une feuille qui contient la liste de toutes les pièces à produire. Déja on se demande pourquoi cette liste n'est pas disponible sur internet, ou pourquoi on nous la remet pas dès notre arrivée au Brésil. Ca pourrait permettre de tout préparer avant de venir, voire d'éviter de se déplacer pour rien!
Alors, dans mon cas (un des plus simples), il faut produire:
- un formulaire
- mon passeport
- des photocopies des certaines pages du passeport
- deux photos 3cmx4cm
- un reçu qui prouve que l'on a payé les frais de dossiers. Pour payer les frais de dossiers, il faut aller imprimer un formulaire sur internet, se présenter dans une banque avec le formulaire et la somme. La banque encaisse, et fait le reçu.
C'est là que ca commence à être drôle. On est dans un terminal d'aéroport, autant dire pas l'endroit rêvé pour espérer trouver un cyber-café, un photomaton, ou une photocopieuse. Et bien si! Figurez vous que comme par hasard, il y a un cyber-café. J'insiste: UN. Qui pratique naturellement prix exorbitants. Et comme par hasard, il possède aussi une photocopieuse, 
qui imprimerait en lettres d'or que ca couterait le même prix... M'enfin au moins, me voilà muni de mon formulaire de paiement, et des photocopies de passeport. Direction la banque. Après une petite demi-heure d'attente parce que tout le système était kaputt, je ressors avec mon recu. Victoire! Ah non, mince, il manque encore les photos.
Je demande donc autour de moi s'il y a un endroit pour prendre des photos. On m'indique que c'est au fond à droite. OK, j'y vais, je regarde, rien. Pas la moindre trace d'un photomaton. Soudain je tombe sur un serrurier. En fait c'est lui le magasin de photos! Après m'avoir annoncé le coquet prix, il sort un appareil photo numérique compact du genre le même que vous utilisez pendant vos vacances, me colle devant un mur (quasiment) blanc, prend la photo, et me l'imprime. Qualité pourrie, j'ai la nette impression de me faire arnaquer, mais bien sur, je n'ai pas le choix.
De retour dans les locaux de la police. Je remplis mon formulaire. Fastidieux, mais ca va. Je me présente à la prise d'empreinte. Le gars considère mon formulaire, et tique... "Monsieur, ici, dans la case pays d'origine, vous avez écrit France". Ben oui, j'ai écrit France. "Et bien il faut écrire Franca. Le formulaire est en portugais, les réponses doivent être en portugais.". Mettons. Je propose d'écrire "Franca" à coté de "France" parce qu'il y a de la place. Hors de question, en deux temps trois mouvements, le gars déchire le formulaire, et m'en donne un nouveau à remplir. Là ca, m'énerve.
La prise d'empreintes se fait à l'ancienne (encre noire sur une plaque, on roule le doigt dessus, et on barbouille un formulaire). Ca prend un temps fou, et vu le monde, on se demande pourquoi ils n'investissent pas dans un scanner d'empreinte!
Me voilà soulagé d'une bonne centaine d'euros, mais tout est prêt, il ne reste plus qu'à remettre le dossier. Je prends un ticket. 20 personnes devant moi... et la pause déjeuner aussi. Deux heures d'attente plus tard, on m'appelle, et hop 3min plus tard je suis sorti.
Bilan: 6 heures pour faire cet enregistrement qui valide mon permis de séjour. Mais le pire est peut-être à venir. Mon collègue qui était venu chercher son permis de séjour se rend compte qu'il comporte la mention "temporaire", alors que l'ambassade lui avait délivré un permis permanent. Un peu incrédule, il s'adresse au guichet, en disant qu'il y a surement une erreur d'impression. "Doux rêveur, il y a eu un problème dans la procédure... faut tout recommencer. T'as des photos sur toi au fait?"
qui imprimerait en lettres d'or que ca couterait le même prix... M'enfin au moins, me voilà muni de mon formulaire de paiement, et des photocopies de passeport. Direction la banque. Après une petite demi-heure d'attente parce que tout le système était kaputt, je ressors avec mon recu. Victoire! Ah non, mince, il manque encore les photos.Je demande donc autour de moi s'il y a un endroit pour prendre des photos. On m'indique que c'est au fond à droite. OK, j'y vais, je regarde, rien. Pas la moindre trace d'un photomaton. Soudain je tombe sur un serrurier. En fait c'est lui le magasin de photos! Après m'avoir annoncé le coquet prix, il sort un appareil photo numérique compact du genre le même que vous utilisez pendant vos vacances, me colle devant un mur (quasiment) blanc, prend la photo, et me l'imprime. Qualité pourrie, j'ai la nette impression de me faire arnaquer, mais bien sur, je n'ai pas le choix.
De retour dans les locaux de la police. Je remplis mon formulaire. Fastidieux, mais ca va. Je me présente à la prise d'empreinte. Le gars considère mon formulaire, et tique... "Monsieur, ici, dans la case pays d'origine, vous avez écrit France". Ben oui, j'ai écrit France. "Et bien il faut écrire Franca. Le formulaire est en portugais, les réponses doivent être en portugais.". Mettons. Je propose d'écrire "Franca" à coté de "France" parce qu'il y a de la place. Hors de question, en deux temps trois mouvements, le gars déchire le formulaire, et m'en donne un nouveau à remplir. Là ca, m'énerve.
La prise d'empreintes se fait à l'ancienne (encre noire sur une plaque, on roule le doigt dessus, et on barbouille un formulaire). Ca prend un temps fou, et vu le monde, on se demande pourquoi ils n'investissent pas dans un scanner d'empreinte!
Me voilà soulagé d'une bonne centaine d'euros, mais tout est prêt, il ne reste plus qu'à remettre le dossier. Je prends un ticket. 20 personnes devant moi... et la pause déjeuner aussi. Deux heures d'attente plus tard, on m'appelle, et hop 3min plus tard je suis sorti.
Bilan: 6 heures pour faire cet enregistrement qui valide mon permis de séjour. Mais le pire est peut-être à venir. Mon collègue qui était venu chercher son permis de séjour se rend compte qu'il comporte la mention "temporaire", alors que l'ambassade lui avait délivré un permis permanent. Un peu incrédule, il s'adresse au guichet, en disant qu'il y a surement une erreur d'impression. "Doux rêveur, il y a eu un problème dans la procédure... faut tout recommencer. T'as des photos sur toi au fait?"
Loooooooool ! Des fonctionnaires pires qu'en France !!! Ils sont forts ces Brésiliens
RépondreSupprimer:-D
Tranquiiiiille !! no stress !!
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